Peu importe ce que nous faisons, ce que nous ressentons ou même comment nous réagissons face aux situations, nous sommes toujours sous l'emprise d'influences. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, ce sont elles qui nous poussent sur le chemin que l'on se trace actuellement. C'est pourquoi aujourd'hui, je prends du recul pour vous exposer quelles ont été les miennes pour aboutir à ce projet là.
Que l'on se réfère aux expériences, aux livres ou aux personnes, ces influences sont en réalité les pigments du tableau qu'est la vie !
Voici la genèse de ce projet selon moi (Alex) voici la version de Laizar ici !
Le point de départ
Bien sûr, tout n'est pas toujours rose, et cette histoire commence donc avec un épisode de dépression. À cette période, j'étais commercial dans les panneaux solaires et je ne réussissais pas à atteindre mes objectifs, ne supportant plus la pression que je me mettais seul. Fin décembre 2022, je quitte ma copine et mon travail comme pour me déconnecter de ce monde. Lors des quelques mois qui ont suivi, je n'avais plus rien en tête à part une phrase qui revenait en boucle : "Tu ne peux pas guérir dans l'environnement qui t'a rendu malade." Je décide de postuler à plusieurs jobs de saisonnier partout dans le monde.
Un premier pas
Après plusieurs entretiens en visioconférence, je décolle pour PUJ : Punta Cana. Là-bas, je serai animateur dans un grand hôtel de style américain (Tropical Princess Deluxe).
J'apprends les qualités d'animateur, notamment le relationnel, et d'autre part je passe plus de temps seul que je n'en ai jamais eu. C'est ainsi que je me mets à lire, en commençant par "Tout le bleu du ciel", que je recommanderai à mon retour à tous mes proches.
De ces 7 mois en République Dominicaine, je retiens qu' "il y a toujours des fleurs pour ceux qui veulent les voir", que le voyage peut être un outil pour se découvrir et qu'il est plutôt facile d'éliminer ses anciennes habitudes lorsqu'on change de lieu.
Remettre le pied à l'étrier
Évidemment, tout était plus beau sous le soleil, et le retour en France en novembre 2023 fut une véritable douche froide. Je m'essaie à quelques métiers, mais plus rien ne me stimule. À ce moment-là, je vois donc le voyage comme la seule solution pour retrouver le sourire.
Le 10/01/2023, je pars pour le Mexique, à Puerto Vallarta. Nouveau départ, nouvelle destination, nouvelle aventure.
Grâce à l'outil Worldpacker, je trouve un ranch qui, en échange de 4 heures de travail quotidien, offre l'hébergement ainsi que les repas. Me voici donc fermier pendant 3 semaines, avec énormément de temps libre et absolument aucune activité aux alentours. Le temps de l'introspection était venu.




C'est lors de randonnées, de soirées au coin du feu et de parties d'échecs (créées de toutes pièces avec un peu de "clay", beaucoup de temps et une dose d'imagination) que je redécouvre le bonheur : la simplicité et le partage. J'en profite puis vient le temps des adieux. Au même moment, la société qui m'avait embauché pour Punta Cana me recontacte pour travailler à Zanzibar. Je finis rapidement mon tour du Mexique, en rencontrant des personnes formidables et en continuant dans cette dynamique de simplicité. On attire ce que l'on projette, et cet esprit naturel et spirituel m'a apporté des rencontres sincères et profondes : je garderai cette leçon pour le futur !
Zanzibar
01/03/2024
La première étape fut de m'intégrer (j'étais le seul membre du staff français), et à travers l'expérience de travail acquise auparavant, j'ai pu le faire assez vite.
Tout est allé très vite : d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre, je n'ai pas eu le temps de me retourner pour apprécier chaque moment entre safari et rencontres incroyables avec les habitants du village de Makundushi. Et déjà les clients exprimaient à quel point ils rêveraient de recommencer leur vie pour pouvoir vivre ma situation, ce qui était plutôt rassurant.
Les clients n'étant que de passage, je me suis assez vite lié d'amitié avec le staff, notamment Laizar. À force de partager repas et soirées, je lui raconte mes voyages et il me marquera avec cette phrase : "Je ne pensais pas que c'était possible, si tu peux le faire nous aussi on le peut." Nos discussions deviennent de plus en plus pertinentes et il me partagera son rêve : "Je voudrais accueillir des gens pour partager ma culture", ajoutant : "Le produit c'est l'Afrique, c'est nous, on pourrait même faire mieux qu'eux."
Ces mots ont particulièrement résonné en moi et après réflexion, ce projet coche toutes les cases que les voyages m'ont apporté jusqu'ici.
Une poignée de main, notre propre définition de "Young, Wild and Free" et nous voilà lancés !
Changer pour guérir : Une aventure qui a (va) tout transformer